Compagnie lyrique
DON PASQUALE
Après l'Elixir d'amour de Donizetti et le Barbier de Séville de Rossini, les Chants de Garonne abordent un autre ouvrage associant comédie et ble canto : Don Pasquale de Donizetti. Cette alliance est aussi plaisante pour le spectateur qu'elle est délicate pour l'interprète et c'est pourquoi nous étions obligés de sélectionner un quatour de premier ordre. Mission accomplie car ces quatre jeunes chanteurs français ont déjà évolué dans les principales scènes françaises. Du "beau chant" au service d'une comédie à l'efficacité redoutable : Don Pasquale est un merveilleux exemple d'un art sans concession s'adressant à tous les âges, du néophyte au plus fin mélomane.
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Le Barbier de Séville
Si Le Mariage de Figaro -deuxième volet de la trilogie de Beaumarchais- peut être considéré comme le premier vaudeville, Le Barbier de Séville, qui le précède, est un véritable hommage à la farce et à la commedia dell'arte. Ces deux pièces ne pouvaient rêver un plus beau destin dans leurs mises en musique. Mozart réalise avec Les Noces de Figaro un chef d'œuvre d'intelligence et d'humanité tandis que Rossini nous comble dans Le Barbier de Séville, n'hésitant pas, par des thèmes célébrissimes et d'une irrésistible gaieté, à saisir toutes les perches que tend cette comédie.
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ORFEO
« L’art baroque est celui du contraste, de la tension, du dramatisme ; sa musique semble se créer devant nous, à l’instant, et de fait l’interprète en partie l’improvise. Il n’est pas anodin que le premier opéra ait été le mythe d’Orphée : le poète, le magicien, le « père des artistes », celui qui par son chant séduit jusqu’aux bêtes sauvages et aux êtres inanimés, celui qui fléchit le dieu des enfers pour ramener Eurydice au monde des vivants. Orphée, le poète au sens grec, celui qui crée, agit, improvise.
La musique de Monteverdi n’est pas décorative ; elle est « à l’œuvre », opérante. L’improvisation n’est pas ornementale, elle est le sujet lui-même. »
Le directeur de théâtre
Un directeur de théâtre tiraillé entre sa vocation de défendre le grand répertoire et la nécessité de remplir sa salle avec des comédies plus grand public. Ajoutons à cela les baisses de subventions, les caprices et rivalités des divas, … De quoi se rendre compte qu’un Théâtre est en lui-même un vaudeville !
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Lyrico Cabaret
Le Lyrico Cabaret est au plus mal: les impayés s'accumulent, le personnel déserte et le directeur s'écharpe continuellement avec son épouse...
Les artistes continuent toutefois leurs répétitions jusqu'à ce que l'huissier débarque et que le directeur ne se rende compte que cet huissier... n'est autre qu'une ancienne maîtresse!
En somme, un vaudeville dont la musique est empruntée (et les textes souvent détournés) à Mozart, Rossini, Offenbach, Bernstein, Puccini, Menotti, Bizet, Messager...
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LA VIE PARISIENNE...OU PRESQUE
En 1866, Offenbach dresse avec La Vie Parisienne l'irrésistible portrait d'une capitale où s'entrechoquent destins individuels et catégories sociales. Si le temps a teinté de sépia les ébats des barons et des demi-mondaines, ou les tracas des domestiques, le Paris d'aujourd'hui ne manque pas de ces vifs contrastes où l’œuvre originale puisait sa sève : bobos, cougars, intermittents du spectacle, touristes japonais, kaïras, traders... Tout cela en quelques stations de métro. Juste le temps d’en rire…
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LES NOCES DE FIGARO...OU PRESQUE
Le Nozze di Figaro, c’est un sucré-salé étonnant, c’est l’horlogerie de Beaumarchais et la fantaisie de Mozart, c’est un opéra classique d’une modernité folle, c’est une action trépidante et des airs d’une tendresse extrême, c’est le spectacle du désir et du plus beau des pardons. Quelque chose entre « le seul moyen de se délivrer de la tentation c’est d’y céder » et « Va, et ne pèche plus".
Resserrant l’action autour des personnages principaux, cette adaptation vise à mieux mettre en valeur l’élément le plus novateur de cet opéra : la virtuosité des scènes d’ensemble.
LES BRIGANDS
L’action se passe « quelque part à la frontière entre l’Italie et l’Espagne ». Un prince italien doit épouser une princesse espagnole moyennant une dot de trois millions. Des bandits (d’opérette, cela va de soi) l’apprennent et cherchent à dérober le magot. Des imprévus spectaculaires les attendent, mais aussi les carabiniers, oui, ceux là mêmes qui « arrivent toujours trop tard ». L’expression fera fortune, elle…
Porté par ces personnages hauts en couleur et leurs déguisements de fortune, Offenbach accède dans cet ouvrage au sommet de son art, fait de légèreté, de lyrisme et d’humour.