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Véronique

 

 

Nous avions à cœur d’aborder le célèbre ouvrage de Messager, centenaire à la fraîcheur intacte, dont le public agenais nous faisait depuis plusieurs années la demande. Il nous a semblé opportun de situer cette Véronique dans le lieu de notre nostalgie actuelle, à savoir les années 50-60, et de rendre hommage à la comédie musicale de cette époque.

L’accueil du public (toutes générations confondues) nous a confirmé dans cette intuition, accueillant avec grand bonheur les nombreuses chorégraphies que nous avons osé introduire.

Nous avons créé ce spectacle en 2008 à Agen, et l’avons repris à Condom et Pont-du-Casse en 2009 et 2010.

"Nostalgie, que nous veux-tu ?"

 

Mesure-t-on le degré de civilisation d’une cité et d’une époque où l’on se battait dès l’aube pour une place d’opéra-comique…

Souquons ferme vers le passé, les amis, le vaisseau Progrès a doublé le cap par mégarde !

J’entends déjà les gens raisonnables : La nostalgie n’est pas un programme, elle trie dans le passé et retient ce qui l’arrange ! Certes, mais d’abord : sans le chant des sirènes, quel ennui que le retour d’Ulysse ! Ensuite, l’opérette assume cette partialité, la revendique, et fonctionnant comme nos cœurs et nos mémoires, choisit dans la vendange les grains surmaturés, presque flétris, où le grand vin liquoreux attend son heure. Ainsi Reynaldo Hahn dans Ciboulette pleure-t-il sur les banlieues des laitières et des garde-champêtres déjà chassés par la civilisation industrielle. Ainsi de la délicieuse Véronique de Messager - mais que les puristes nous pardonnent, notre nostalgie ne va plus aux crinolines et à la Garde Nationale, mais aux robes Vichy et aux Vespas ; non plus aux Trois Glorieuses, mais aux Trente du même nom !

Qu’on se rassure, l’escarpolette demeure. Et son encensoir embaume toujours nos chemins.

 

Jean-François Gardeil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Avec

Hélène de Solanges : Gersende Dezitter / Aurélie Fargues
Florestan : Emmanuel Gardeil
Agathe : Véronique Guin
Coquenard : Michel Barbaste
Ermerance : Agnès Dutourné
Loustot : Denis Carayre
Séraphin : Péryk Vanneuville
Denise : Caroline Rota

 

Ensemble instrumental

Chorégraphie : Marion Muzac

Direction et Mise en Scène : Jean-François Gardeil

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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